Devil May cry, pour les petits et les grands

Sommaire

  1. Intro
  2. Hi-Fi rush, de la maîtrise sous tout angle
  3. Un jeu pour “jeune”
  4. Conclusion

Intro

 Quel est votre “genre” de jeu vidéo favori ? *ne vous posez pas sérieusement la question, continuée de lire.* Pour ma part c’est le “beat’em all”, un genre qui, selon moi, résume au mieux les possibilités d’interaction qu’offre le jeu vidéo : la sensation de fusionner avec la manette, de ne faire qu’un avec l’avatar proposé, d’être propulsé dans un univers qui va à 100km/h. Vous avez sans doutes des exemples dans votre imaginaire, comme *Bayonetta* ou *Devil May Cry* pour les plus connus. Cela dit, ce n’était pas la seule raison qui m’a donné envie de m’essayer au jeu d’aujourd’hui. Jeu créait par le studio Tango Gameworks, réalisé par John Johanas qui avait déjà réalisé *The Evil Within 2* dans le même studio, et produit par un très grand nom qui est Shinji Mikami. Et c’est en partie grace a ce dernier qu’on a aujourd’hui la licence des *Devil May Cry*, et par conséquent les *Bayonetta*. Je ne vais pas faire son CV ici, retenez simplement que le jeu vidéo lui doit énormément, et qu’étant fan de jeu vidéo japonais, son nom me hype un peu. 

 Avant de vous laisser lire le reste, je tiens à prévenir que même si je ne vais pas spoiler *Hi-Fi Rush*, je vais au moins en parler comme si vous saviez de quoi il s’agit. Si vous n’avez aucune idée de quel jeu est *Hi-Fi Rush,* allez-vous renseignez et revenez après pour votre confort de lecture.

Hi-Fi rush, de la maîtrise sous tout angle

 Gage de qualité, et pas qu’un peu. Pour *Hi-Fi Rush*, la maitrise est présente. On ressent toute l’expérience du studio Tango Gameworks très vite. Les commandes sont intuitives, les nouvelles actions arrivent de manière fluide, et les différents niveaux qui composent le jeu durent généralement juste le temps nécessaire pour passer un bon moment. Clairement le jeu réussi pratiquement tout ce qu’il entreprend, alors c’est génial, on y passe un super moment et garde un super souvenir, mais je trouve pas ça particulièrement intéressant de le critiquer derrière. Donc si vous cherchez à savoir si le jeu vaut le coup d’être joué, mais sans rien vous spoilers, la réponse est oui le jeu fait un quasi-sans-faute… donc : *Bon jeu a vous !*

 Dons ici, on va plutôt chercher pourquoi tout est réussi, ça a l’air plus fun déjà. À mon gout, c’est principalement parce que le jeu n’essaie pas grand-chose de nouveau. Je m’explique, si vous cherchez simplement à courir et sauter dans la vie, vous allez y arriver facilement. Mais si vous cherchez à faire les deux en même temps ça va sembler bien plus difficile. C’est exactement ce que fait *Hi-Fi Rush*, sans que ce soit un point négatif bien sûr. Hormis la mécanique de “tempo” qui rythme l’aventure, le jeu se contente des “acquis” du genre, alors des acquis bien solide entendons-nous. 

Un jeu pour “jeune”

 Tout cela me dirige vers le point principal qui m’a donné envie d’écrire cette review : pour qui peut être adressé ce jeu ? Les publics qui m’intéressent ici sont les “jeunes joueurs”. C’est, j’ai l’impression, avec cette idée en tête que le jeu semble être pensées. Le joueur n’est pas brusqué par le jeu, récompense l’exploration, cadre la progression ou encore évite, bien trop, d’avoir un scénario trop compliqué. Tout semble fait pour tenir le joueur et lui apprendre les bases du Beat’em all.

 Commençons par le côté visuel, je ne vous apprends rien, le jeu possède des couleurs très contrastées et donc pousse à des environnements plutôt variés quand bien même on reste dans le thème de l’entreprise qui narre le jeu. Avec ça le jeu structure ses niveaux de sorte à éviter toute ambiguïté sur le chemin à prendre, chose agréable quand on connaît le genre et les niveaux qui font confondre la suite des niveaux avec les chemins bonus.

L’audio aussi est réfléchi, quand bien même il est ici dépendant du gameplay par la mécanique de “tempo”. Des rythmes très stricts, là aussi, pour pouvoir accompagner le joueur dans sa progression, de le garder toujours dynamique et en mouvement par des bruitages environnements qui se rajoutent sur la musique. Enfin le gameplay, qui intègre ici une partie de l’audio, qui simplifie beaucoup son genre (exit les différentes armes remplacées par des personnages assist au combat). On se rapproche presque du genre Musso au début par des ennemis qui sont quasi inoffensifs est présent uniquement pour apprendre au joueur à utiliser sa manette.

Conclusion

 Nous avant ici un excellent exemple de ce que peut-être un jeu pour jeunes joueurs dans le genre du beat’em all, un jeu qui accompagne plus qu’il observe. Bien sûr il y a de nombreuses autres façons de faire. Mais j’ose à espérer que *Hi-Fi Rush* pourra inspirer à d’autres jeux plus “simples” dans beaucoup de genre, et donné l’envie d’arrêter les complexifications inutiles… 

Merci d’avoir lu, tout retour qu’il soit positif ou négatif est bon à prendre. See you in space..